Actualités Sports pour Tous

Le décret du 30 décembre 2016, entré en application le 1^er mars 2017, définit les conditions permettant la prescription d’activités physiques pour les personnes atteintes d’une Affection de Longue Durée (ALD). Le texte initial est complété d’une instruction interministérielle qui précise les qualités des personnes habilités à encadrer une activité physique dans le cadre d’un parcours de soins.
Le monde du sport s’organise, notamment à travers le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et la branche du sport, afin d’assurer l’accueil et la pratique des personnes atteintes d’une ALD.

La place de nos animateurs

La Fédération Française Sports pour Tous dispense un diplôme de la branche professionnelle du sport : le Certificat de Qualification Professionnelle Animateur de Loisir Sportif (CQP ALS). Ce dernier n’étant pas un diplôme fédéral, il n’apparait pas dans la liste de diplômes que le CNOSF jugeait répondre aux exigences du « sport sur ordonnance ».

Avec les autres fédérations qui ont également choisi le CQP ALS, dans le but de professionnaliser les animateurs sportifs, nous nous accordons sur le décret du sport sur ordonnance et faisons évoluer le règlement afin de répondre au mieux aux besoins du monde du sport, de la santé, des animateurs professionnels et des personnes concernées par le décret.
Après un an de travaux, les partenaires de la branche se sont accordés sur une formation spécifique afin d’accueillir les personnes atteintes d’une ALD et bénéficiant d’une prescription médicale. Dès la parution du texte, la Fédération organisera la formation pour les animateurs désireux d’entrer dans ce dispositif.

Le sport est-il un médicament ?

Il est scientifiquement prouvé que les Activités Physiques et Sportives (APS) ont un rôle complémentaire pour un accompagnement efficace des patients et sont source de mieux-être, d’intégration sociale et de plaisir. Ces impacts positifs sur la santé globale de l’individu permettent de diminuer la consommation de médicaments. Dans ce sens, la prescription médicale d’une pratique sportive doit être proposée au plus grand nombre.

Le métier de l’animateur sportif doit s’inscrire dans le parcours de vie des pratiquants, en les accompagnant dans leur recherche d’autonomie et dans l’organisation d’un mode de vie respectueux de leur santé. Gardons à l’esprit que c’est avant tout le plaisir qui permettra au non-pratiquant de se transformer en « sportif » !