En France en 2000, il y avait 24% de fumeurs réguliers dans la population des sportifs, contre 31,2 % chez les non-sportifs1. La prévalence du tabagisme chez les plus jeunes était beaucoup plus faible : chez les sportifs licenciés de 12-24 ans, il y a trois fois moins de fumeurs que chez les non-sportifs.
Si les fumeurs expriment majoritairement le désir d’arrêter de fumer, peu d’entre eux peuvent y parvenir sans prise en charge spécifique, en raison de l’importance de l’addiction. Parent pauvre de la prévention cardio-vasculaire, mais également de la prévention des cancers, le tabagisme est encore considéré comme une mauvaise habitude relevant de la seule “volonté”.
Pratiquer une activité physique régulière est une aide majeure pendant le sevrage tabagique. Il est recommandé aux personnes qui décident d'arrêter de fumer de pratiquer une activité physique et sportive deux à trois fois par semaine.
- Maintenir une bonne aptitude cardiaque à l’effort
- Entretenir une bonne capacité respiratoire
- Gagner en qualité de vie
- Limiter les pulsions irrépressibles de fumer
Il est aussi très important de s'appuyer sur les motivations de chacun, de créer une dynamique de groupe.
A titre d’exemple, faire du vélo seul, sans but précis n’est pas aussi efficace et motivant que faire du vélo avec des amis ou de la famille, avec un but précis en tête, ici celui d’arrêter de fumer et pérenniser cette activité même après le sevrage tabagique.
1(Baromètre Santé 2000. Vanves INPES : 2001. Volume 1. Méthode. Guilbert P, Baudier F ; Baudier F, Gautier A Goubert AC, Ardwindson, Janvin MP : 144p. Volume 2. Résultats. Guilbert P, Baudier F, Gautier A. (sous la dir) : 480p)